Boîte de dérivation

Qu’est-ce qu’une boîte de dérivation ?

Aussi appelée boîte de jonction, cet équipement regroupe toutes les connexions d’un circuit électrique. Elle est placée en aval du tableau électrique et réalise la répartition vers les différents appareils : prises de courant, éclairages… Elle peut être installée en intérieur ou en extérieur, mais attention : en extérieur, elle doit bien être étanche. A l’intérieur, on la retrouve la plupart du temps encastrée dans un mur, dans les combles, un faux plafond ou encore dans un garage ou une cave.

Comment choisir sa boîte de jonction ?

Quel type choisir ?

Il existe plusieurs modèles, à choisir selon l’utilisation future de cet équipement.

• La boîte de dérivation encastrable est un modèle à sceller, intégré directement dans une cloison. Cette solution plus esthétique est à choisir en fonction du matériau de votre cloison. Il existe un modèle de couleur jaune pour cloisons sèches en plaques de plâtre et un second modèle rouge et vert pour les cloisons en maçonnerie (parpaings ou briques).
• La boîte de dérivation en saillie: elle est simplement fixée au mur de façon visible.
• La boîte de dérivation étanche : utilisée pour l’extérieur ou pour les pièces humides, elle résiste face à la poussière et à l’eau.
• La boîte de dérivation pavillonnaire : c’est la solution la plus répandue dans les logements neufs. Elle s’installe dans les combles ou dans un faux plafond et offre un grand volume, idéal pour recevoir beaucoup de connexions.

Quelle taille choisir ?

Celle-ci dépendra du volume de conducteurs et gaines ICTA à accueillir, du nombre d'entrées de câbles ainsi que de la place existante. Il existe des formats rectangulaires, carrées, rondes ou encore à dimensions réduites, idéales pour les plus petits espaces.

Comment installer une boîte de dérivation ?

Réglementations

C’est la norme NF C 15-100 qui réglemente les installations électriques. Afin de connaître les règles à respecter, ainsi que la limite imposée de raccordements d’appareils par circuits, consultez cette norme obligatoire avant de débuter votre installation.

Quel type de pose choisir ?

• Encastrable : comme son nom l’indique, cette pose est encastrée dans un mur, un faux plafond, une cloison ou un plancher technique. Ainsi, elle est invisible. On utilise cette technique pour une installation en intérieur, afin d’obtenir un résultat des plus esthétiques. Attention à bien prendre en compte le type de cloison pour son installation : un boîtier jaune pour les plaques de plâtre et rouge et vert pour des briques ou parpaings.
• En saillie : cette installation moins esthétique est plus utilisée à l’extérieur, dans un garage ou une cave, par exemple. Ici, le boîtier est simplement fixé au mur et apparent. Elles sont appelées boîtes Plexo. Elles doivent posséder un indice de protection au minimum de IP55, surtout si elles se situent en extérieur et en zones humides.

Étapes de pose

• Coupez l’alimentation électrique générale avant de débuter tous travaux. Prévoyez également des outils et des vêtements isolants.
• Pour une pose en saillie : percez, chevillez et vissez votre boîtier en fonction du matériau de votre cloison.
• Pour une pose en encastrement : tracez les saignées, découpez le mur avec une scie circulaire et creusez-le avec un trépan.
• Installez les gaines électriques dans le boîtier de quelques centimètres. Dans le modèle en saillie, les gaines et câbles peuvent être insérés dans les œillets prédécoupés, réservés à cet usage précis. Si vous effectuez une pose encastrée, appliquez du plâtre afin de sceller le boîtier au bord de votre ouverture murale.
• Reliez les conducteurs à l’intérieur de votre boîte en prêtant bien attention au code couleur.
• Si vous avez plâtré, retirez le surplus à l’aide d’une truelle.
• Testez le circuit électrique en rallumant l’alimentation générale.
• Si tout fonctionne et si vous avez effectué un encastrement, vous pouvez enfin refermer les saignées.

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